Né le 24 mai 1979 à Sao Paulo, dans le sud-est brésilien, Yuri Mansur, de son nom complet Yuri Mansur Guerios, n’est pas issu d’une famille liée au cheval…mais le virus l’a vite contaminé ! « J’ai toujours voulu monter à cheval » se souvient Yuri. « A deux ans, je montais sur un cheval à bascule, puis j’ai regardé le film L’Etalon Noir…je faisais beaucoup de choses autour des chevaux ». Après le divorce de ses parents, Yuri s’éloigne quelques temps de son rêve, mais profite de chaque occasion qui se présente pour pratiquer l’équitation, notamment en vacances. De 8 à 13 ans, il doit marquer une parenthèse. « Nous habitions Sao Paulo, nous n’avions pas beaucoup d’argent » raconte-t-il. Puis à 13 ans, au détour d’une rue, il lit une petite annonce : un éleveur de chevaux de promenade vend des poulains. « J’ai téléphoné pour demander combien ils coûtaient. Il m’a répondu ‘100 dollars’. Ce n’était pas beaucoup ». Quelques jours plus tard, après avoir convaincu sa maman, Yuri achète son premier cheval. « Nous n’avions aucun endroit où le mettre, je ne connaissais rien aux chevaux » avoue-t-il. Au Brésil, il n’y a pas autant de centres équestres qu’en Europe. Seuls trois ou quatre grands clubs maillent le territoire gigantesque du pays et tout le monde s’y retrouve. Yuri opte pour le moins cher. « Ce cheval était un peu comme un chien pour moi, je le promenais…je ne voulais pas faire de l’équitation classique, je voulais devenir cow-boy, l’équitation ce n’était pas très viril. » Yuri commence alors à débourrer son cheval lorsqu’il eut 3 ans et prend sa première vraie leçon d’équitation. C’est la révélation.